De son vrai nom Benjamin Duterde, Ben l’Oncle Soul a conquis la France en 2010 avec son album homonyme. Né en 1984 à Tours, Ben l’Oncle Soul se forge durant ses années d’apprentissage une solide culture musicale jazz, soul et gospel, trois genres qui inspirent très fortement son œuvre.
Benjamin grandit seul avec sa mère et son grand-père, une figure très importante à laquelle il emprunte son désormais célèbre nœud papillon. Ses camarades l’appellent Oncle Ben, en référence à la célèbre marque de riz, mais pour éviter tout conflit de droits, Benjamin décide de devenir l’Oncle Soul. Ce n’est que récemment qu’il a connu son père, ainsi que son demi-frère et sa demi-sœur, pour son plus grand bonheur.
Étudiant aux Beaux-Arts à Tours, Benjamin fait partie d’un groupe de gospel nommé Fitiavana. Son premier fait d’armes est d’avoir assuré la première partie de Laure Milan à l’Olympia en 2008. Par la suite, sa version soul de Seven Nation Army des White Stripes lui assure une notoriété sur le web – mais aussi quelques détracteurs – et suite à un concert dans un café, il signe chez Motown France en 2009, alors même qu’il s’apprêtait à devenir professeur d’arts plastiques.
En 2010, plus de doute possible, Ben l’Oncle Soul devient un phénomène. Il atteint la 4e place des ventes en France et s’approche de la 10e au Benelux : 400 000 exemplaires de Ben l’Oncle Soul sont écoulés. Il récolte les nominations à la pelle, ainsi que trois trophées en 2011, dont une victoire de la musique dans la catégorie révélation ccène. Après une hyperactivité sur scène longue de deux ans – une tournée dont il est ressorti éreinté – il se pose à nouveau et fait la rencontre des Monophonics, avec qui il enregistre son deuxième album, À coups de rêves, sorti en août 2014 : « Sur le premier album, je me cachais derrière un personnage avec la veste, le nœud papillon, les lunettes. Je me protégeais. Là, c'est vraiment moi », affirme-t-il. On veut bien le croire.