Les mouvements frénétiques sont inspirés d’émotions et sentiments très variés que j’ai voulu transcrire en musique. J’ai souhaité décrire l’exaltation et la spontanéité de ces sentiments.
L’œuvre est écrite en trois mouvements dans lesquels les émotions sont parfois poussées à l’extrême, parfois désordonnées, mais jamais confuses.
Le premier mouvement, relativement court, met en évidence un enthousiasme débordant, voire une excitation. Dès le début, l’auditeur est plongé dans un optimisme certain.
Le second mouvement débute par un dialogue plutôt interrogatif entre les 2 bassons et les 2 clarinettes solistes. Une partie de l’orchestre les rejoint, mais le discours semble stérile. L’orchestre ne semble pas trouver son chemin, il s’impatiente. C’est quand, enfin, il trouve une issue favorable que la deuxième partie est inopinément exposée.
Celle-ci apparaît comme sortie d’un rêve. Le contraste de caractère est saisissant : le temps semble suspendu, inexistant… Pourtant, il reprendra son cours un bref instant avec le retour du dialogue, mais cette fois, uniquement avec les deux clarinettes. On se demande alors si le rêve a bien existé…
Le final débute avec une certaine férocité. Cette férocité se double d’un agacement et d’une nervosité conduisant le discours dans une frénésie et une impétuosité certaine. L’orchestre, déchaîné et bouillonnant, va trouver sa voie dans une véritable euphorie, fil conducteur de ce final. La musique est très rythmée, elle semble être dans un état d’excitation extrême, proche de la transe.
Une courte accalmie permet de reprendre ses esprits. Mais assez rapidement l’auditeur est à nouveau plongé dans divers rebondissements. L’orchestre retrouve l’excitation extrême que la panique vient parfois perturber. Cela caractérise ainsi la fin de l’œuvre qui, néanmoins, se conclut sur une pointe d’ironie.
HAFABRA Music | Nº 741 |
Compositeur | KOSMICKI Alexandre |
Arrangeur | |
Style | |
Pour | • Wind Band |
Durée | 10:20 |
Niveau | 6 |
Code prix | 27 |
Louis Martinus
+32(0)4.381.23.28